Pour compléter l'album de mai 2023, voici les photos que je n'ai pas eu le temps de partager. Du côté des campagnols, il y a bien sûr l'adulte, mais aussi un tout jeune bien audacieux qui ose braver le dehors, c'est rare. Nous noterons que l'adulte ne l'a pas agressé comme il arrive parfois entre... Lire la Suite →
Tant que…
Reconnaître que vivre avec les oiseaux, c'est admettre qu'on ne sera jamais qu'une vague pièce du puzzle, et que quoiqu'il en soit, quand on marche dans l'herbe humide on aura toujours les pieds mouillés dans les chaussures, et c'est un peu désagréable. Mais tant que ça fait rire le faisan, on n'y veut rien changer.... Lire la Suite →
Où il est question de chardonnerets élégants
Ils arrivent en groupe, au moins dix, et envahissent les mangeoires qu'ils squattent jusqu'à ce qu'elles soient vides ou plutôt qu'il ne reste plus que des peaux des graines qu'ils ont décortiquées. Les autres oiseaux (mésanges, rouges gorges, pinsons, accenteurs) se tiennent à distance, toute approche est rudement refoulée. Le chardonneret élégant est belliqueux. Avec... Lire la Suite →
Mars au bois (pour journal)
Les cent marches de la descente à la mer, bout du bois, marée haute - le rouge gorge en mode Teddy plein d'énergie - les jonquilles attendent les cueilleurs du week-end (s'il vous plait sans arracher les bulbes) - l'écureuil mange le sapin - goéland, le regard perdu en mer - l'ancienne colonie de vacances... Lire la Suite →
De la pluie aux livres
J'aimerais dire qu'il s'agit d'un rossignol mais le chant nocturne de 4h40 est bien celui d'un rouge gorge. De deux peut-être bien, une joute sonore, des deux côtés de la route du vieux chêne. Le lampadaire réverbère au milieu n'y est sûrement pas pour rien. Pas rendormie, joué avec Insomnie qui n'était pas au mieux... Lire la Suite →
La danse du rouge gorge…
... ou comment t'es même pas tranquille pour prendre un bain. Profitant de la fonte des glaces, Teddy prenait tranquillement son bain, fier d'avoir viré le moineau qui se désaltérait sur le bord du bassin. Quand soudain une petite tête émergea, discrètement mais non moins curieuse, par dessus bord, ce qui fit sortir notre rouge... Lire la Suite →
La buse et les petits sauvages
Elle tournoie dans le ciel qui s'est enfin mis au bleu. Le froid m'a fait remettre bonnet et mitaines, j'ai vérifié la batterie de l'appareil photo, mis une carte SD vierge, les chaussures adéquates pour marcher le long des champs et me voilà partie. J'espérais voir, ne serait-ce qu'un corbeau ou bien une pie. Mais... Lire la Suite →
Chronique du vivant (31 01 23)
15h06 Une tache rouge attend sur une branche du millepertuis. Le petit oiseau au plastron oranger d'allure tranquille se tient prêt dès que la place sera libérée. La place, c'est le support qui retient le reste du pain de graisse, suspendu sur une branche à la limite du même millepertuis. Je n'ai pas comblé le... Lire la Suite →
Le début
La voilà de retour, la grenouille tant attendue. Elle parait seule pour le moment, les autres ne sauraient tarder. Alors en ce jour exceptionnel, aussi parce que le soleil s'est montré très clément, voici les deux pages du jour de mon journal La traversance dédié au jardin et au bois. L'observation continue. (pour y voir... Lire la Suite →
Carillonneur des aurores
Ni le vent ni la hulotte ni même le voisin clandestin des combles. Rien que l'édredon du silence, c'est à peine si les mots osent s'entrechoquer dans le cagibi obscur. Combien de fragments d'heures devrai-je encore amasser pour entendre le chant de l'aube ? se demande-t-elle en tâtonnant dans le noir chaudron de l'insomnie. 5h32,... Lire la Suite →
L’image du jour
S'il ne fallait en garder qu'une ce serait ce pic épeiche se nourrissant de la bonne graisse de tournesol aux arachides. Toujours la femelle. Une belle leçon d'équilibre où la queue joue un rôle essentiel. Elle est restée longtemps se tournant à droite, se tournant à gauche. Elle n'est repartie que repue. Les chardonnerets ont... Lire la Suite →
Reste de nuit et jour d’hiver
Cet acharnement des mots à ne rien vouloir dire quand ça leur prend de tourner en rond au-dessus des braises résiduelles de la fin de soirée. Ça lui remonte le long du corps comme une fourmilière hardie. Devant elle l'arbre s'est effondré sur les deux autres, trois frênes tant recouverts de lierre qu'on a du... Lire la Suite →
Où il est question d’un retour
Ça fait quelques mois que l'idée du retour au blog me titille. Mais bêtement mon clavier est resté froid jusqu'à ce jour. Ne suis-je donc plus capable d'aligner des mots en ces lieux pour parler de mes passions ? Aujourd'hui, une brèche semble s'être ouverte, je me cramponne aux mots d'une grande adoratrice de la... Lire la Suite →
Ce petit lien insondable
Il est venu me chercher alors que la nuit tombait dans le bois... Pff, il me parait si présomptueux d'affirmer ceci, de m'emparer d'un acte en satisfaisant mes désirs d'humaines explications, soit que cette petite boule de plumes m'ait crue perdue... ou qu'elle ait craint que les ombres de la nuit s'emparent de moi... que... Lire la Suite →
A la recherche de Teddy
La semaine dernière, un petit piaf décoloré s'est perché sur la palissade en bois du jardin. Teddy était en train de ramasser toutes les graines que son bec court pouvait contenir. Depuis deux jours je le voyais se diriger vers une autre direction que celle qu'il avait l'habitude de prendre depuis qu'il est en couple.... Lire la Suite →
Juste lui et moi
Au début, j'ai connu Teddy sans voix. Je le voyais babiller ouvrant son petit bec, gonflant son plastron, tout en me regardant, et c'était à peine audible. Et puis, le temps passant, il semblait me raconter la vie du bois pendant mes quatre jours d'absence hebdomadaire. C'était tout piano piano, une minuscule petite voix logorrhéique.... Lire la Suite →