Et donc le labyrinthe (il est ici), ce concentré de vingt ans de création intime que j’ai réussi à faire tenir dans un objet-livre sur un coup de tête pour en finir avec « tout ça ». Mais « tout ça » me tient à la peau, au corps, aux neurones, et le bois ne peut rien y faire, et d’ailleurs, il a bien eu sa part à jouer là-dedans en son heure. Et les heures durent longtemps par chez nous.
Dans le labyrinthe, donc, il y a ces pages de mots qu’accompagne mes photos. Des mots écrits la nuit, lorsque l’esprit se perd un peu. Les singes s’agitent dit-on, ils sautent d’un coq à un âne à une vitesse phénoménale, il faut pouvoir les calmer avant que le chaos s’installe, avant que ne se perdent les rêves et la raison, alors les mots prennent les rennes pour apaiser les flots.



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Une vidéo très courte pour avoir une idée de la forme que prend le recueil dans le labyrinthe.
Quant au recueil en sa forme mini-livre, voici la place qu’il prend.

La fée s’approcha du berceau :
« Que la vie lui tienne à la peau
au corps et aux neurones
et que le bois avec la nuit
les singes, les coqs et les ânes
fassent en sorte que la chouette
susurre l’aube à son âme. »
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ça fait comme une boîte qui n’a pas de taille, ni grande, ni petite, ni infinie, ni minuscule. On y devine des histoires, des poèmes, des paroles murmurées, des exaltations, des silences, des paysages et des fenêtres ouvertes. On s’y glisserait volontiers, si l’on faisait la taille d’une fourmi ou d’une toute petite araignée.
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Exactement. D’ailleurs peut-être que mes mini livres sont faits pour les tisseuses. 🙂
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longue vie aux singes de la nuit ! 😉
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Merci pour eux 😀
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C’est impressionnant, ce concentré de création ! Ça ne me gênerait pas de me perdre dans ce labyrinthe.
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😊
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