Géométries

Une journée à Paris, entre obligation et opportunité. J’ai enfin vu le complément d’exposition Bernar Venet chez Perrotin Matignon (article pour moitié commencé il y a quinze jours, même artiste, chez Perrotin rue de Turenne).

Je me promets la prochaine fois d’aller à la Bnf. Les livres ont tenu et tiennent tellement de place dans ma vie que je ne peux pas passer à côté de l’exposition Imprimer ! l’Europe de Gutenberg

Tout comme un passage à Paris s’imagine mal sans me rendre en librairie. Je suppose que c’est pour moi comme pour certains de respirer l’air de la mer. Alors je me suis fait une petite débauche d’achats de livres. Nature et art. Art et nature.

Au retour, j’ai commencé Un an dans la vie d’une forêt, l’auteur, David Haskell a observé minutieusement (parfois à la loupe) durant une année plusieurs fois par semaine la surface d’un mètre carré de verdure. Surface qu’il nomme son « mandala ». L’ouvrage est précis et bien écrit. Quelques pages lues et me voilà à la recherche de lichen, cette association de champignon et d’algue.

De retour au bois, je reprends le Tout Rabelais, une dose du Pantagruel chaque jour, conseillé pour garder bonne humeur et fraicheur de teint. Mais je prends un zeste de retard sur le voyage de François Bon au pays de Rabelais (voir le site Le Tiers Livre).

Je cours comme si je pouvais me rattraper. Comme si le temps pouvait s’étirer. Heureusement les nuits existent, et parfois elles ne nous dévorent pas.

Revenir au bois, essayer de tourner les heures à son avantage. Marche, observations, créations, lectures, obligations… et je suis là à rédiger un semblant d’article pour nourrir le petit animal blog. Je pourrais au moins noter ce qui me revient de mes projets d’hier. Labyrinthe, tout tient dans ce mot, il n’y a qu’à fouiller.

Pour ce soir c’est réglé, ce sera soupe d’orties fraîchement cueillies dans le jardin.