Elle est sortie d’une porte dans le ciel et s’est écriée en se lançant dans le vide, Personne ne m’empêchera de voler avec elle.
Elle, c’était une vache blanche et surtout noire en résine grandeur nature.
J’ai appelé ma fille qui était sur son vélo et je lui ai dit de lever les yeux, Regarde, c’est une sorcière. Et en effet, la femme et sa vache avaient pris l’allure d’une sorcière chevauchant un balai, si bien fondues l’une à l’autre.
À regarder en l’air j’ai senti monter le vertige, je me suis agrippée très fort à la rambarde du pont qui creusait le vide entre lui et le fleuve qui coulait au-dessous. La hauteur sous nos pieds était maintenant faramineuse. Soudain le pont s’est mis à danser. J’ai dit à ma fille de fuir sur son vélo, d’atteindre la rive avant que les ondulations ne deviennent trop fortes pour rester debout. J’ai couru comme je pouvais et
le rêve est resté en suspension, il me laissait choisir entre lui et l’autre réalité. Je mettais trop de temps à me décider, alors il m’a effacée.
carnets de 'vy 
Complétement allumé, ce rêve qui donne lieu a une belle histoire de femmes! et cette image géniale d’une orange pourrissante à laquelle s’accroche une noix aurait fait les beaux jours des surréalistes.
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Pour une fois que je le souviens d’un rêve. L’orange à la noix s’est imposée comme image pour illustrer l’histoire.
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