Tout terrain vague alarme des pourquoi disparus dans la brume
Écrire toujours, résister aux incertitudes, trouver un mot, un arbre, une image, y jeter l’ancre pour s’amarrer. Lancer le fil plus loin toujours.
Ronronnements de grenouilles, chamailleries volatiles, le sable s’écoule, les petites heures se donnent en secret.
Écrire, se donner du vertige. Rire de ses peurs qui n’en sont pas. Tout ceci est tellement sans importance.
Écrire entre les lignes pour ne rien lâcher. S’obstiner malgré le néant, le nourrir. S’arranger avec le petit soi.
Suivre la route même et surtout si elle est solitaire. Parfois une rencontre, un irréel, quelques mots croisés, et puis le vent, compagnon fiable des hauts d’ici.
Écrire parce qu’il faut bien nourrir le souffle. Vital.
Et lire, surtout, lire. Persévérer. Petites et grandes jouissances. Sous les mots, le grondement de la vie.
(vrac de ma vie ici 25 février 2023)

Oui. Les petites heures.
Dans l’eau chaude ou l’eau froide,
jouer de corps et d’âme.
Merci ‘vy.
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Penone et les feuilles de laurier. L’as-tu vue en vrai cette oeuvre qui prend toute une pièce. Elle a une odeur.
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Je l’ai vue plutôt trois fois qu’une et peut-être davantage. Odeur puissante, presque un enfermement, la première fois à Beaubourg il y a longtemps, et sans odeur la dernière fois beaucoup plus récente, jour de la photo. Ce n’est pas la même ambiance. Je suis très fan de Penone que je suis depuis des années dans tous les lieux où je peux aller.
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