Après avoir sous-entendu hier que l’accouplement pouvait commencer, ce matin c’est calme plat. Les grenouilles se sont cachées. Trop froid même si l’eau de la mare n’a pas encore gelé, elles se sont retirées. Hier, il faisait bon regarder les premiers tourbillons, petites éclaboussures, clapotis virulents. Trois grenouilles formant masse agitée de soubresauts puissants émergeaient en roulant sur elles-mêmes troublant fort la surface de l’onde. Une quatrième tentait vainement de prendre part aux ébats sans toutefois être admise dans la sphère compressée. Une autre plus loin, le museau hors de l’eau jouait la sérénité. Elle attend les autres, celles qui sont encore sur le chemin et qui, nous l’espérons, prendront bientôt place dans l’arène de la vie à renouveler.
Voilà donc ce matin de frimas la gent anoure s’est planquée là où la terre protègera les petits corps au sang froid.
carnets de 'vy 
Février c’est encore un peu tôt pour fêter le printemps 🙂 même s’il y a de l’impatience dans l’air.
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Nous sommes dans les temps pour les grenouilles, du moins les rousses qui reviennent chaque année dans la petite mare de mon jardin (là où elles sont nées, dit-on). L’année dernière, il y avait des oeufs à la même date dans la mare, mais c’est à partir du 8 février que les grenouilles furent très actives, et le 15 du même mois tous les oeufs étaient pondus, l’accouplement était terminé. En 2021, elles étaient à peu près dans les temps d’aujourd’hui. En 2020 (année exceptionnelle), le 10 février, la mare était pleine d’oeufs, etc. C’est tout à fait le moment de la reproduction pour elles, ce pourquoi je dis qu’ici elles donnent le départ du printemps chez les animaux que j’observe. Il n’est pas rare que les oeufs de grenouilles soient pris dans la glace ensuite, car oui, nous sommes encore en hiver, mais ça ne gêne visiblement pas l’évolution des futurs têtards. (je reposte ma réponse, je l’avais simplement mise en commentaire, j’ignore si vous l’aviez vue)
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Merci de l’avoir repostée, je ne l’avais pas vue ! J’ignorais ces détails sur la vie des grenouilles, merci !
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Du moins pour les grenouilles rousses, pour les autres grenouilles, je ne sais pas. Merci à vous pour l’intérêt que vous portez à mes articles.
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Nous sommes dans les temps pour les grenouilles, du moins les rousses qui reviennent chaque année dans la petite mare de mon jardin (là où elles sont nées, dit-on). L’année dernière, il y avait des oeufs à la même date dans la mare, mais c’est à partir du 8 février que les grenouilles furent très actives, et le 15 du même mois tous les oeufs étaient pondus, l’accouplement était terminé. En 2021, elles étaient à peu près dans les temps d’aujourd’hui. En 2020 (année exceptionnelle), le 10 février, la mare était pleine d’oeufs, etc. C’est tout à fait le moment de la reproduction pour elles, ce pourquoi je dis qu’ici elles donnent le départ du printemps chez les animaux que j’observe. Il n’est pas rare que les oeufs de grenouilles soient pris dans la glace ensuite, car oui, nous sommes encore en hiver, mais ça ne gêne visiblement pas l’évolution des futurs têtards.
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Vers toi, de mon matin. Grenouilles… et Beauchemin.
J’ai exploré un peu encore, et je persiste et signe : il me semble que tu y serais bien, que tout ça te ressemble.
« La paisible maison de nos voisins, monsieur et madame Chung, se profile entre les arbres à quelque distance de la nôtre. Certains soirs d’été, quand le temps est doux, qu’on entend résonner la flûte des grenouilles crucifères qui campent sur les bords de l’étang, monsieur et madame Chung sortent sur leur terrasse avec leurs deux filles, et tous les quatre chantent en chœur des chansons de leur lointaine Corée natale. Une renversante mélancolie s’empare alors de la nature environnante. Dans la forêt, les animaux cessent un instant leurs activités courantes et dressent l’oreille. La lune, qui jusque-là grimpait au ciel, s’immobilise entre les branches. Notre chat lui-même, qui d’habitude recherche si avidement le contact avec les choses, regarde alors sans presque rien toucher ce monde fragile et éphémère. «
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Merci Caroline. Je crois, oui, que je dois le lire. J’aime beaucoup ce chat qui « regarde sans presque rien toucher »… Si le chat de ma voisine pouvait le lire aussi.
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La vie érotique des grenouilles réchauffe l’ambiance… 🙂
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Mais attention, c’est du hard. Il y a parfois mort de grenouille. D’épuisement. Et c’est rien de le dire.
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A ce niveau-là, ce n’est plus de l’amour grenouille, c’est de l’amour vache !
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