Je connaissais la Fabuloserie de nom mais je n’ai jamais eu l’occasion d’aller à Dicy en Bourgogne où se trouve cette collection d’art hors-les-normes (art brut, art naïf, art populaire) d’Alain et Caroline Bourbonnais. Cette année, la Fabuloserie fête ses 40 ans, l’occasion pour la Halle Saint Pierre de nous donner envie d’en découvrir davantage.
Comme d’habitude l’exposition se situe sur deux niveaux, celui du bas, sombre, intime, secret, se prête toujours davantage au côté merveilleux des expositions. Mais le premier étage est à voir avec le même esprit de curiosité. C’est d’ailleurs là que se tiennent les Turbulents d’Alain Bourbonnais, fabuleux et imposants personnages. L’ensemble forme un parcours touffu et passionnant qui nous révèle le travail d’une cinquantaine de créateurs. Encore une belle réussite pour la Halle Saint Pierre.
Voici quelques oeuvres, les cartels explicatifs sont très complets sur chaque artiste :
J’ai mis à part celle de Roger Hardy qui nous a juste sidérée.
L’exposition était à son premier jour lorsque je l’ai visitée mercredi. Elle se terminera le 25 août 2023, ce qui laisse largement de temps pour la voir ou la revoir.
Evidemment j’ai craqué pour le magnifique catalogue. Et toujours le plaisir de fouiller dans la librairie de la Halle st Pierre ou se cachent des petits trésors.
Pour en savoir plus : le site de la Halle Saint Pierre.
carnets de 'vy 
J’avais entendu parler de La Fabuloserie par une amie qui l’avait adorée et qui m’avait prêté le DVD en vente dans ce musée (une présentation des oeuvres exposées), très intéressant et étonnant. L’art brut est souvent déroutant.
J’essaierai de visiter la Halle saint Pierre. Merci de cette présentation !
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Oui, l’art brut est déroutant, souvent le fait de marginaux, ce qui n’est pas vraiment le cas ici, les créateurs ayant pour la plupart d’entre eux des vies « normales ». Je suis depuis bien longtemps très amatrice d’art brut, jusqu’à m’être déplacée à Lausanne pour y visiter le musée d’art brut. Dans cette exposition, on est davantage tourné vers le merveilleux, la Fabuloserie porte bien son nom.
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Elle avait un joli nom, mon guide…
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