S’endimancher dans un complet de mots, ce serait avoir fière allure, et, ma foi, nous irions chevauchant quelques livres où donc se mêleraient de grands noms tels Goya, Watteau, Hugo à d’autres non moins poètes comme Pey ou bien Michon. Nous danserions de page à page, pataugeant dans les marges suivant lignes et chapitres. Lire comme deux cœurs qui balancent entre l’ivresse et la rencontre. L’un bat vers l’horizon, l’autre du chaos se débat. Là, un chat gras aux yeux de pluie endormi rêverait.
Ce sourire tant accueillant disait l’un, cette audacieuse expérience tenta l’autre. De l’or entre les mains, d’un livre tournons les pages. Entre les mains d’un livre, une page à tourner.
La nuit toujours est hésitante et le temps y fait mine de ne plus s’écouler. Les mots seraient des grains de sable qui vaille que vaille détournent les silences.
Si Hulotte hululait, les rêves s’ouvriraient. L’avez-vous entendu parler dans son sommeil ?
Singes de la nuit – 24 01 23
Ruisseau matinal.
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A nos délicieux décalages horaires. Quand j’écrivais ceci, avançant péniblement dans ma nuit où seuls les mots faisaient du bruit, j’ai pensé que tu étais au soir de ta journée. Ensuite l’heure à voulu que je me lève. J’espère que ta nuit fut douce.
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Elle fut douce, merci, d’une profondeur tranquille. Après deux de secousses plus vives, quand d’autres profondeurs m’appellent.
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