Le bois retrouve calme et lumière

Après avoir pris divers chemins dans le bois pour faire des photos des arbres tombés, je marchais à la recherche du faucon crécerelle que j’aperçois souvent perché à l’entrée du bois. Avançant le nez en l’air mon regard fut attiré pour une boule de plumes rosâtre. Mes yeux ne me permettaient pas d’en voir davantage, je pensais à un pinson des arbres géant. Ayant mon appareil photo avec moi, je visai l’animal et appuyai sur le déclencheur. Je découvris alors ce bleu à l’aile qui me fit oublier le pinson, bien sûr il s’agissait d’un geai des chênes. Vraiment ? Si calme ? Eux qui d’habitude signalent l’arrivée de tout intrus d’une salve de cris stidents, celui-ci restait tranquille sur sa branche, comme s’il dormait. J’avançai de quelques pas et je découvris ce deuxième geai, tout aussi calme que le premier. Je suis restée un moment à les observer, à les photographier. J’ai entendu plus loin les fameux cris d’un autre geai, ce qui m’a un peu rassurée. Les deux oiseaux sereins se sont alors doucement envolés.

Quelques pas plus loin, bien au-dessus des arbres, l’oiseau de proie de belle envergure faisait de larges cercles à la recherche de son repas. Mieux valait rester dans le calme du bois.

*

Quand le calme revient au bois, les rouquins sortent en famille, ce matin ils longeaient à trois ou quatre les routes enchevêtrées des ramures des hauts arbres. C’est toujours une joie de les voir habilement courir et sauter tout là-haut. Parfois l’un d’entre eux prend le temps de grignoter une graine bien méritée.

9 commentaires sur “Le bois retrouve calme et lumière

Ajouter un commentaire

    1. J’ai pensé à des jeunes, mais il est bien trop tôt. Peut-être aussi se cachaient-ils de l’oiseau de proie qui tournoyait au-dessus de la zone qui se trouve être en toute lisière du bois, presque à découvert. On peut imaginer n’importe quoi.

      Aimé par 1 personne

    2. Je suis repassée dans le bois la tête en l’air, plusieurs geais dans les arbres à fouiller l’écorce. Ils restent très calme. Sont occupés à autre chose qu’à surveiller une humaine qui risque pas de monter aux arbres. Aucun cri même lorsqu’ils s’envolent. Le bois entier est calme pour le moment comme s’il se préparait au futur déferlement du renouveau printanier.

      Aimé par 1 personne

    1. Le geai sait se faire la voix plus douce au moment de la reproduction et ce sont de jolis petits gloussements me parviennent de l’arbre proche. Leurs cris stridents sont tout de même bien pratique lorsqu’un prédateur est en recherche de proie. Ils préviennent tout le voisinage, ce qui n’empêche pas les drames. Quant aux écureuils, leurs petits cris sont adorables, c’est vrai, même lorsqu’ils vous menacent en vous regardant droit dans les yeux.

      Aimé par 1 personne

        1. Il faudrait dire aussi que le geai des chênes est très doué pour les imitations. Ainsi il miaule, et imite le cri de la buse variable. Je le soupçonne même d’imiter le « tir » des fusils en période de chasse.

          Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :