J’ai dévoré. Les mots déferlent, le rythme est effréné, le puzzle se forme, se casse, se refait sans cesse. On est remué, secoué, assourdi par ce court roman d’Hélène Bessette, dont Marguerite Duras disait : « La littérature vivante, pour moi, c’est Hélène Bessette, personne d’autre en France ». Ida ou le délire conte la mort accidentelle d’Ida la domestique. Le texte fait entendre les murmures d’Ida au sein des paroles chaotiques des femmes qui la côtoyaient au quotidien sans la connaître, atterrées du sale tour qu’Ida leur a fait en mourant. Ida, oiseau de nuit comme « Ceux qui n’ont droit qu’à l’obscur. Ceux qui sont là et qu’on ne voit pas. » Un livre absolument bruyant.

Un tel écho, ta voix!
Mes doigts ont tout de suite couru jusqu’au site de ma bibliothèque. La ville en a un exemplaire et on va le faire venir à deux pas de chez moi. Je l’aurai dans les semaines à venir. Je le prendrai et le lirai. Et je reviendrai te dire…
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Oh c’est chouette. J’espère que tu aimeras. Oui, tu me diras.
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