note du 27 avril : hier, les jeunes merles ne savaient pas encore manger seuls, l’un d’eux avait essayé de piquer la pomme du bec, sans résultat, c’était pourtant pas l’envie qui manquait. Aujourd’hui, il recommençait et cette fois le bec s’enfonçait, de même pour les graines, j’en ai vu un picorer. L’apprentissage est en bonne voie, même si on a encore besoin se faire nourrir à la becquée, on découvre la liberté de manger seul. Sauf pour le petit dernier qui est encore très dépendant de ses parents. Papa surtout a fort à faire avec ses trois juvéniles. Maman se fait très rare.
note du 30 avril et 1er mai : Après le vent fort qui a soufflé, arraché, cassé et même déraciné branches et arbres, je suis contente de voir réapparaitre les trois jeunes qui prennent leurs aises sur la terrasse. Il faut les voir maintenant prendre des feuilles dans leur bec et les envoyer en l’air afin de fouiller le sol. Poc poc poc, leurs petits cris s’affirment.
Les petits oiseaux font les frais de la présence de ces grosses boules de plumes pataudes.
Qui aura le morceau de pomme ?
note du 10 mai – Envolés. Depuis quelques jours, plus de trace des jeunes, Merle est de nouveau seul. Merlette apparait de temps à autre. Une mission s’achève. Bientôt, j’espère que de jeunes merles viendront quémander leur ration de pommes à leur papa.
Quant à Teddy, il est toujours très actif. Et sa compagne aussi. J’ai repéré l’endroit où doit se trouver leur nid. Je suis restée à distance, bien sûr. Mais j’ai suivi leur manège. Quelques graines dans le bec, ils s’envolent, reviennent et recommencent. Je suis passée du côté du bois touffu. Je les ai vus à tour de rôle, se poser sur une branche, puis une autre, regarder alentours. Ensuite plonger vers le sol et s’enfoncer dans le broussailleux. Là est leur nid.
note du 09 mai : Teddy attend, campé sur un piquet. J’ai terminé le paquet de graines de tournesol décortiquées, je ne mets plus que le mélange de graines, plus dures. Je m’éloigne d’un pas, l’oiseau se précipite. Il prend une graine, la rejette (genre « pouah ! »), une autre, de même, il me regarde. Pas content Teddy ? Hum… je lui dis « Attends mon Ted ». Je vais chercher quelques graines de tournesol bio que j’utilise pour mettre dans la salade quand je n’oublie pas. Oh mais c’est bon ça, et tout tendre. Teddy en prend 5 dans son bec et va rejoindre son nid. La compagne ne tarde pas à arriver pour picorer cette manne tombée du ciel et la rapporter à ses petits.
note du 10 05 : je remarque que je vois rarement les deux rouges-gorges picorer de concert (au contraire des sittelles ou des accenteurs mouchets). L’un attend dans l’arbuste pendant que l’autre ramasse les graines. On dirait deux clones, parfois tellement semblable que je prends souvent les deux pour Teddy. La seule différence, Teddy n’a pas peur de moi.
quelle belle expérience de ‘vy 😉
profite, profite! c’est Cadeau de la Vie!
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Oui, Maly et je profite !
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Teddy n’a pas peur de toi.
Et moi j’aime Teddy.
Et ton amour pour lui.
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C’est le cycle de la vie qui s’offre en spectacle dans ton jardin.
Ils ont de la chance de t’avoir comme voisine ! 🙂
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La chance est surtout pour moi.
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